Description
Il est des larmes qui ne sèchent pas. Il est des blessures qui restent ouvertes.
Il est des êtres qui les surmontent quand d’autres finissent par sombrer.
Il est ceux qui les gardent en eux. À jamais.
Comment survivre quand on est la seule personne éveillée parmi des êtres en proie à des cauchemars éternels ?
Princesse héritière de Modighjem, Liv se retrouve isolée, prisonnière de son pays désormais morne, séparée du reste du monde par un bois infranchissable, né le soir de la malédiction. Jusqu’au jour où son destin erratique croise celui de ce personnage entouré de ténèbres, avec son parapluie pagode et ses airs de prince maudit…
Pourquoi continuer à vivre quand les personnes qui nous étaient chères ont été massacrées, quand une principauté entière a sombré face à la rage des hommes et que l’on est seul, le dernier représentant de son peuple ?
Lennart Leifsen a choisi la vengeance comme raison d’exister. Retranché dans son lugubre manoir, penché sur son rouet, il tisse chaque soir, à partir de ses larmes, le sort qui maintient les Modigs sous le joug de ses tourments. Jusqu’à ce que survienne cette jeune fille dépenaillée, aussi agaçante qu’inconsciente, et que les larmes providentielles se refusent à lui…
Nocmyst –
Je suis à mi-chemin d’un récit passionnant et je ne peux garder plus longtemps le silence. Impatient, je vous le dis, je suis tombé éperdument amoureux de Lennar, Sa mélancolie, sa colère puis au fond de lui sa douceur, me plaisent autan que son manoir et que ce bois remplie de tout.
Pour le moment, je trouve Liv encore trop sage, trop enfantine… Attendons…
Je sens déjà, l’angoisse, la douleur et la terreur de Lennart… Il me fait de la peine
Un jour, j’aimerais faire rêver et angoisser mes lecteurs, comme cette chère Laetitia Arnould.
Un immense bravo à elle. Je la vois propulsée devant une grande scène.
Trobairitz (client confirmé) –
Conquise par « Ce que murmure la mer » de Claire Carabas, je me suis laissée tentée par « Le Bois Sans-Songe » pour poursuivre la charmante découverte de cette maison d’éditions et c’est peu dire qu’elle abrite décidément quelques talents !
L’histoire est double, à la fois conte connu de tous, à la fois histoire de royaumes ennemis. Et pourtant, la matière a beau être ancienne, son expression est ici toute nouvelle. Les personnages de Liv et Lennart se construisent en clair-obscur, sans qu’on ne sache jusqu’à la fin si l’espoir balayera la haine ou si les tourments auront raison de la candeur. Le bois lui-même se fait tour à tour consolant et terrible, tantôt lieu emblématique parcouru au travers de descriptions maîtrisées, tantôt objet personnifié dévoilant les émotions à la manière d’un théâtre d’ombre. La prophétie est aussi nébuleuse que la nature du véritable ennemi, présage d’une fin tragique ou obstacle à franchir ? Si vous êtes prêts à suivre la toile complexe tissée par Laetitia Arnould foncez !
J’aurais volontiers suivi le maître du parapluie-pagode pendant encore des pages et des pages, merci pour merveilleux moment.
Tiffany Paige –
Un livre enivrant.
Impossible de lâcher ma lecture !
J’en suis devenue addict !
J’accepte de rester prisonnière du Bois Sans Songe.
Au début du roman nous découvrons Lennart.
Un personnage d’une méchanceté qui m’a bouleversé, pourtant impossible de ne pas s’attacher à lui et de m’immerger dans la magie du Maître de la Malédiction du Royaume de Modighjem.
Quant à Liv, la Princesse de ce monde condamné, elle m’a interpellé par sa volonté de survivre et d’aider son peuple.
L’intrigue est tissée pour nous garder en apnée.
Les rebondissements et révélations sont dantesques.
La revisite de La Belle au Bois Dormant de Charles Perrault est d’une grande réussite.
Sans oublier le clin d’œil à Andersen.
L’univers en vase clos est magistralement bien écrit.
Un coup de coeur !