Charlotte Ambrun
Il était une fois, une petite fille passionnée d’histoires trépidantes et d’univers enchanteurs. Son amour des livres n’a fait que grandir avec elle.
Aujourd’hui Charlotte Ambrun aime autant dévorer un bon roman que collectionner les beaux livres illustrés, qui commencent à être nombreux dans sa bibliothèque ! Elle est animée par un besoin de créer et d’exprimer son imagination, que ce soit en écrivant des histoires, en mettant en scène visuellement les romans qu’elle lit sur son compte Instagram, ou même en fabriquant de petits objets issus de l’univers des livres …
Le royaume sans ciel est la concrétisation d’un vieux rêve : celui d’inventer une histoire originale en articulant différentes réécritures de contes.
« Je suis heureuse de confier mon premier roman à Magic Mirror Éditions car je me sens pleinement en accord avec son univers enchanteur, son ambiance chaleureuse et la place qu’elle accorde à l’univers visuel des contes. »
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Déjà paru chez Magic Mirror :
L’auteure en trois questions
Le Royaume sans ciel, c’est la première publication du Miroir qui revisite trois contes, pourquoi avoir choisi trois contes et non pas un seul ?
Ce qui m’a donné l’élan au tout début de ce projet, c’est justement l’envie de réunir différents contes en une seule et même matrice. D’écrire une nouvelle intrigue à partir de ces récits que nous connaissons tous. De jouer avec les codes, les univers et les trajectoires propres à chacun de ces contes, mais en leur créant un écosystème commun.
Ce roman présente des personnages féminins forts et présents, trois héroïnes, deux reines aussi charismatiques que cruelles … Une volonté particulière se cache derrière ces choix ? De laquelle vous sentez-vous la plus proche ?
Je me sens proche d’Aylis, qui ressemble à la fillette rêveuse et maladroite que j’étais à son âge. L’imagination est une composante importante de sa personnalité, ce n’est pas un hasard si c’est elle qui se retrouve propulsée dans l’étrange et foisonnant pays des merveilles !
Dans beaucoup de contes, les personnages féminins sont un peu passifs … certaines sont des demoiselles en détresse qui attendent qu’on vienne les sauver. Je voulais renverser la tendance : si, au début de l’histoire, elles subissent les événements, elles finissent par reprendre le contrôle de leur destin et par exploiter la force qui couve en elles.
Et puis les personnages des contes sont souvent archétypaux, ce qui laisse de la place à l’interprétation personnelle quand on se lance dans une réécriture. Pour chacun de mes personnages, j’ai considéré l’archétype du conte et je me suis demandé ce que j’avais envie d’en faire. J’ai questionné mon ressenti pour comprendre la manière dont je le percevais : Quelle est sa personnalité profonde ? Quels sont ses rêves, ses peurs ? Quels mécanismes psychologiques poussent le personnage à suivre telle ou telle trajectoire ?
J’aime les personnalités contrastées qui donnent du relief à un roman. Les deux reines de mon histoire sont très différentes l’une de l’autre, mais tout aussi cruelles, et j’ai adoré travailler sur ces personnages. Chacune a un caractère bien tranché et évolue dans une ambiance visuelle qui lui est propre (un aspect que j’ai adoré développer). Les antagonistes font partie de ce qu’il y a de plus amusant à écrire, selon moi !
Quel est votre conte favori et pourquoi ?
Question difficile ! Il y a de nombreux contes qui me captivent, chacun pour une raison différente. Le vilain petit canard pour son message, Le chat botté pour son ingéniosité et son impertinence, Barbe-Bleue pour son ambiance oppressante, La Petite Sirène pour sa poésie mélancolique …
Mais si je devais en choisir un seul, je dirais Alice au Pays des Merveilles pour son imaginaire foisonnant, son univers aussi onirique qu’inquiétant, mais également pour les nombreuses versions (notamment illustrées) qui en sont issues. Au-delà du récit, ce qui fait la force d’un conte c’est la manière dont il évolue, la façon dont les gens se l’approprient et ses multiples interprétations dans le temps.
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