Alice Sola
Il était une fois, une jeune-fille animée par une passion farouche pour la danse et une curiosité fabuleuse pour les mythes, les légendes et les contes de toutes les cultures.
Quand la maladie contraint Alice Sola à demeurer alitée plusieurs mois durant, son esprit avide d’histoires imagina la saga Aeternam. Des nouvelles naquirent aussi du bout de ses doigts. Désormais, Alice occupe son temps entre l’écriture qui lui permet de coucher sur papier les histoires fantastiques qui trottent dans sa tête depuis toujours et le professorat de ballet classique.
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Déjà paru chez Magic Mirror :
L’auteure en trois questions
Votre histoire avec le Miroir Magique ne date pas d’hier, pouvez-vous nous conter le parcours qui a précédé la publication du Lac ?
Il s’agit d’un très joli parcours. Je suis tombée par hasard sur le premier appel à texte de la maison, à son commencement, et j’ai beaucoup aimé l’idée d’une maison d’édition spécialisée dans les contes. Pouvoir enfin connaitre une autre facette des personnages qui ont bercé notre enfance, c’est du génie ! La façon dont le Miroir travaillait avait l’air très soigné et pleine d’amour, alors j’ai pioché parmi un de mes nombreux bébés qui attendaient dans un tiroir, et j’ai affuté mes crayons. Le Lac à retenu l’attention de la maison, mais il n’était pas encore prêt à montrer le bout de son nez. C’est là que le Miroir et ses précieux conseils sont entrés en action. Finalement, avec de la patience et de l’affection, le vilain petit canard a fini par se transformer en cygne… ou je me trompe de conte ?
Nul ne peut ignorer votre amour pour la danse classique, quel est votre rapport au ballet de Tchaïkovski ? Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire autour du Lac des Cygnes ?
Le Lac des Cygnes est un conte avec lequel j’ai grandi et pour qui j’ai énormément d’affection. Sa genèse, déjà, est très originale, puisqu’il n’a pas rencontré de succès à sa sortie – amalgame de nombreux contes, il était difficile à représenter clairement sur scène – et a été grandement retravaillé. Ensuite, il est devenu très populaire. Il est le sujet de nombreuses adaptations, le symbole du cygne blanc et du cygne noir a été largement repris et la danseuse au tutu blanc couvert de plumes parle à un grand nombre de gens à travers le monde. Pourtant, je me suis toujours demandé ce que les personnages eux-mêmes pouvaient penser de leur histoire. Qu’est-ce qu’on ne voit pas, qui n’est pas raconté dans le ballet ? Que ressent Siegfried quand on menace de lui arracher la femme qu’il aime ? Qu’est-ce qui pousse Odette à se battre encore, alors qu’elle est la proie d’un sorcier maléfique depuis des années ? Il n’en n’a pas fallu plus pour que mon cerveau se mette en marche.
Pouvez-vous nous parler de votre conte favori ?
Ouille ! Question difficile. Mon conte préféré, tout comme mon genre de lecture, varie en fonction de mes humeurs. Disons que j’ai un faible pour La reine des neiges, Raiponce, ou La princesse grenouille. Même si je trouve que dans certaines histoires, les demoiselles en détresse devraient vraiment se prendre un peu plus en charge.
Bibliographie
- Lohengrin, Le Chevalier au Cygne, 2019, Aeternam AS Editions
- Trilogie Aeternam (tomes 1, 2 et 3), 2016, 2017, 2018, CreateSpace Independent Publishing Platform
- La terrible nuit de Samhain (tomes 1 et 2 et 3), 2017, CreateSpace Independent Publishing Platform
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